PROTÉGER ET SOUTENIR LE SYSTÈME RESPIRATOIRE ÉQUIN

PROTÉGER ET SOUTENIR LE SYSTÈME RESPIRATOIRE ÉQUIN

PROTÉGER ET SOUTENIR LE SYSTÈME RESPIRATOIRE ÉQUIN

Respiration
Protéger et soutenir le système respiratoire des équidés
Rédigé par Briony Witherow MSc, BSc, RNutr.

De nombreux éléments dans l'environnement de nos chevaux peuvent impacter négativement leur système respiratoire. Certains sont sous notre contrôle tandis que d'autres échappent totalement à notre influence. Cet article se penche sur les domaines de la gestion alimentaire que nous pouvons optimiser pour la santé respiratoire et sur les compléments alimentaires à utiliser de manière proactive ou réactive en cas de troubles respiratoires.

Il est évident que tout cheval en détresse respiratoire doit être examiné par un vétérinaire. Les problèmes respiratoires peuvent varier de légers à graves et s'accumulent souvent tout au long de la vie d'un cheval. Les études montrent que les signes ne sont souvent pas visibles tant que le cheval n'est pas gravement touché. Ainsi, il est toujours recommandé d'adopter une gestion proactive pour réduire la poussière pour tous les chevaux, indépendamment de leur état respiratoire actuel.

Pour ceux confrontés à des problèmes respiratoires saisonniers ou chroniques, il convient d'abord d'évaluer l'environnement. Souvent, les troubles respiratoires sont classifiés soit comme Obstruction des Voies Aériennes Récurrente (RAO) due à une hypersensibilité aux particules aériennes en milieu écurie, soit comme Maladie Pulmonaire Obstructive Associée aux Pâturages d'Été (SPAOPD), due, comme son nom l'indique, à une hypersensibilité aux particules aériennes au pâturage. Identifier l'environnement déclencheur peut orienter la prise en charge.

Que pouvons-nous contrôler ?

Plusieurs éléments dans l'environnement du cheval peuvent nuire à sa santé respiratoire. La poussière est omniprésente dans l'écurie, provenant de la litière, du fourrage et de la ventilation. On peut y remédier en choisissant judicieusement la litière (en considérant non seulement la poussière mais aussi l'absorption pour réduire l'ammoniac), en améliorant la gestion (aérer, dépoussiérer, panser à l'extérieur, sortir le cheval lors du paillage, gérer les surfaces des manèges) et par le choix de l'alimentation.

Le fourrage est une source principale de poussière et de particules inhalables. Le foin, de par sa méthode de conservation (déshydratation), est naturellement plus sec et donc plus poussiéreux. Il est possible de réduire ce problème en trempant ou en cuisant le foin à la vapeur. Tremper brièvement le foin (10-20 min) fait gonfler les particules inhalables, qui sont alors consommées plutôt qu'inhalées. Cependant, cet effet diminue au fur et à mesure que le foin sèche. Cuire le foin à la vapeur est la méthode la plus efficace pour réduire les particules inhalables. Contrairement au foin, l'ensilage, de par sa teneur en eau plus élevée (conservation par fermentation), contient généralement moins de particules inhalables. Si possible, le pâturage peut être idéal pour réduire l'exposition aux particules. Toutefois, selon la source d'irritation respiratoire (pollens par exemple), cela peut ne pas être adapté.

Quant à l'alimentation en seau, l'hygiène est primordiale. Veillez à nettoyer régulièrement les bacs et pelles et à vérifier les dates de péremption. Réduisez la poussière dans l'alimentation en la mouillant ou en y ajoutant des aliments trempés. De plus, un apport protéique optimal et non excessif peut aider à réduire l'ammoniac environnant, qui est irritant pour les voies respiratoires.

Facteurs indépendants de notre volonté

Des études suggèrent une composante génétique rendant certains chevaux plus susceptibles aux graves troubles respiratoires liés à des réactions allergiques aux particules aériennes. Le SPAOPD est courant chez les chevaux passant plus de 12 heures par jour au pâturage, avec une apparition des symptômes du printemps à l'automne. Les hautes températures et humidité aggravent souvent les symptômes. Gérer ces allergènes est un défi. Des interventions pratiques comme l'utilisation de filets pour le nez ou le logement en écurie pendant l'été peuvent être adoptées, en complément d'un suivi vétérinaire.

Comment les compléments peuvent-ils aider ?

Assurer un régime équilibré pour soutenir la santé et l'immunité est essentiel. La vitamine C a montré son efficacité pour soutenir les chevaux avec des troubles respiratoires. Les niveaux de vitamine C dans les poumons sont souvent plus bas chez les chevaux présentant une inflammation pulmonaire. Ainsi, un apport accru peut être bénéfique. Les acides gras oméga-3, reconnus pour leur effet anti-inflammatoire, ont également été mis en évidence comme bénéfiques. L'ail, le miel, l'aloe, l'eucalyptus et d'autres extraits de plantes ont des propriétés anti-inflammatoires et aident à dégager les mucosités.

Points à retenir

  • Surveillez la santé respiratoire tout au long de l'année, notez la fréquence respiratoire au repos et enregistrez toute donnée pertinente (météo, type et lieu d'exercice) à discuter avec votre vétérinaire.
  • Optimisez la gestion et l'alimentation pour tous les chevaux afin de minimiser les défis respiratoires.
  • Si un soutien ciblé est nécessaire, privilégiez les compléments riches en antioxydants (vitamine C) et reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et de dégagement des mucosités. Des produits comme Breeze Up, Garlic Nectar Syrup ou Extra Inputs for Performance Horses pourraient être des options adaptées.

Briony Witherow

NUTRITIONNISTE AGRÉÉE SENIOR EQUINE PRODUCTS

Briony est chargée de cours auWrittle University College, où elle enseigne la nutrition équine et canine, la gestion des prairies, la gestion de la santé équine et la production de jeunes chevaux de la conception à la compétition. Briony collabore avec Equine Products en tant queResgistered Nutritionist Senioragréée auprès de l'Association for Nutrition.

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